DiPaF

Enquête : Familles connectées dans le Mérévillois

 

 

 

 

Le projet DIPAF est un programme de recherche qualitative et quantitative, sur les transformations induites par les usages numériques dans les familles.

Pourquoi Dipaf ?

Le projet DIPAF est une preuve de concept, dont l’objectif est double :

  • Valider la pertinence de notre méthodologie et de nos outils d’enquêtes (notre application QualiQuan ).
  • Valider que nos résultats permettent de créer de la connaissance sur nos nouveaux axes de recherche, et notamment la création de typologies de familles, selon la nature des situations observées, afin d’alimenter une réflexion ultérieure sur des solutions personnalisées à apporter à chacune.

Qu’est-ce qui a motivé le lancement de Dipaf ?

Le projet DIPAF part des constats suivants :

  • Le programme Data Lab’1, centré sur les applications mobiles de contrôle parental, concluait sur la nécessité d’explorer plus largement les usages numériques au sein des familles, au delà des outils de contrôle, importants mais non suffisants.
  • Les enquêtes françaises qui portent sur les usages numériques des enfants ne permettent pas d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, car :
  • Les parents ont une très faible connaissance de ce que font leurs enfants dans l’espace numérique, ce que nous pointions déjà dans notre rapport précité, et régulièrement confirmé par plusieurs sondages83% des parents reconnaissent ne pas savoir exactement ce que leurs enfants font sur internet ou sur les réseaux sociaux»). Pourtant, la quasi intégralité des études ou sondages réalisés en Françe sur les usages numériques des enfants sont basés sur des interviews… de leurs parents !
  • Il apparaît important d’étudier les familles dont la structure peut présenter une spécificité dans la gestion des usages numériques des enfants : familles traditionnelles (68%), monoparentales (21%), recomposées (11%)  (source INED-INSEE2018).

Avec Qui, Où, Quand, Comment est opéré Dipaf ?

DIPAF est donc un programme de courte durée, qui se déroulera au printemps 2023.

DIPAF porte sur un périmètre restreint :

  • Géographique : la commune du Mérévillois (91) et ses alentours,
  • Participants : 20 familles, soit une centaine de participants (parents, enfants > 12 ans, beaux-parents, grands-parents).
DIPAF s’appuie sur les innovations de méthode de l’application QualiQuan permettant  :
  • De donner la parole à tous les :
      • Membres de chaque famille, en particulier les enfants, permettant ainsi de réaliser des analyses croisées.
      • Types de familles, notamment les familles recomposées pour lesquelles la gestion des usages numériques comporte des défis additionnels (smartphone « cordon ombilical », rôle des beaux-parents, etc.).
  • De réaliser les enquêtes à distance, car l’enquête se déroule, via l’application QualiQuan.
  • D’enregistrer la voix des répondants, ce qui facilite le recueil de la parole des enfants, pour leur permettre de répondre plus librement (une intelligence artificielle transforme la voix en texte).
  • De réaliser l’enquête en plusieurs vagues de questionnaires courts, sur une période de quelques mois, pour aborder plusieurs thématiques. Nous avons notamment prévu un questionnaire relatif aux expériences éventuelles de harcèlement scolaire (en qualité de témoin, de victime, ou autre), qui se prolongent et s’amplifient souvent en ligne.
DIPAF est un projet mené en conformité aux exigences du RGPD, toutes les réponses sont anonymisées.

    DiPaF, Quelles suites ?

    DIPAF est un projet expérimental. Le bilan de DIPAF, prévu à la fin de l’été 2023, doit permettre de définir les suites à donner, ainsi que les modalités éventuelles d’un programme de plus grande envergure, notamment sur les aspects suivants :

    • Evaluer la contribution de notre nouvelle proposition méthodologique à nos travaux de recherche  pour produire des enquêtes permettant la production de connaissances sur le vécu des familles :
      • La contribution de l’application QualiQuan pour recueillir les témoignages : ergonomie, expérience des différentes catégories d’utilisateurs (enfants, parents, aînés, etc.), enregistrement de la voix versus QCM, fréquence des vagues de questionnaires, etc.
      • Le recours au traitement automatique des langues pour analyser les discours (analyse des réponses aux questionnaires, découverte de thématiques nouvelles, etc.) et préparer le travail de créations de typologies.
      • Les bonnes pratiques permettant une participation continue des familles au programme de recherche.
      • L’intérêt de la communauté scientifique pour notre proposition méthodologique et ses résultats.
    • Evaluer la pertinence des nos axes de recherche, leur importance relative au sein des familles, afin de les prioriser, compléter et orienter les futurs questionnaires.

    vous avez une question relative au programme Data Lab’2 ?
    Nous sommes à votre écoute